2018-08-06

Entre la chaîne de l’Etoile et la montagne Sainte-Victoire

Avant de s’installer à Marseille, mes aïeux vivaient entre le massif de l’Etoile et la montagne Sainte-Victoire.

Et si nous allions dans cette région pour voir ce que sont devenus leurs villages ?
Ma proposition ne soulève guère d’enthousiasme à l’idée de se promener dans ces lieux convertis en zones commerciales, en zones industrielles aux portes d’Aix-en-Provence.
L’occasion s’est présentée récemment, après un rendez-vous à la gare de TGV, nous nous sommes dirigés vers l’est. Là où aucun guide touristique ne nous aurait envoyé, j’ai eu la surprise de découvrir un paysage séduisant, c’est l’envers du décor que nous connaissons au nord de Marseille et au sud d’Aix.

Voilà le panorama que pouvaient admirer nos ancêtres : les barres des roches calcaires de la Montagne Saint-Victoire, soulignées par les verts des pinèdes et des chênaies.

Depuis Fuveau, la montagne Sainte-Victoire

De cette branche familiale, je connais à peine quatre générations des ancêtres de Magdeleine Decomis.

Magdeleine (sosa 73) s’est mariée il y a 191 ans avec Guillaume Nicolas le 28 juillet 1827 à Marseille. Elle est morte à l’âge de soixante-dix-sept ans dans cette ville.
Ses ancêtres ont vécu à Fuveau, à Rousset, à Bouc-bel-Air.


Pierre Chaudoin, son arrière-grand-père, était tisseur à toile à Bouc-Bel-Air. Son atelier devait être semblable à celui que j'ai décrit dans le billet précédent.

Il s'est marié avec Gabrielle Gazel (dont le nom me plait beaucoup). C’était le 10 septembre 1668, il y a 350 ans.
Dans cette même église, sa fille Anne épousa Pierre Decomis en 1703.

Bouc-bel-Air, l'église XIe siècle

On peut sans peine l’imaginer 
allant dans ces rues étroites, 
montant jusqu'au château, 
pour livrer ses draps de laine. 




A présent j’ai exploré leurs villages, je vais approfondir mes recherches pour mieux connaître la composition de leurs familles.

Lorsque je peux me rendre sur les lieux où ils ont vécu, cela me charge en énergie pour comprendre et faire grandir les arbres de cette nouvelle forêt de mes ancêtres.


4 commentaires:

  1. Encore un texte attachant ,ai rencontré dans registres Aix bcp de Decomis parfois confondus avec les inombrables et très anciens Decormis-- et à Bouc serions nous cousines de troupeau ,j'ai à Bouc un Jacques Gazel -Gazelle sosa 49211 ayant épousé Jeanne Goyrand elle ,fille de nourriguiers de Berre Vitrolles--fils de Noël Gazel---et dont une fille Anne Gazel sosa 24605 se marie à Aix en 1574 avec un Mathieu Blanc Bonne journée Michèle Vin

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    1. Michèle cela me plairait bien que l'on soit cousines. Il faut explorer ces pistes, je veux dire ces drailles ...

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    2. j'ai trouvé histoire très détaillée de Bouc sur le site buccomemori .com surtout si tu vas sur place ,tu ne pourras rien manquer du petit patrimoine……………..

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  2. Bonjour Marie,

    Tes articles sont toujours intéressants.

    Au mois de Juillet, je me suis également rendue sur les lieux de vie de certains de mes ancêtres dans la région parisienne notamment à Corbeil (maintenant Corbeil Essonne).

    Sur 6 maisons, seules 3 existent encore, mais dans l'une d'elle il y a un restaurant et un hôtel et j'ai pu rentrer dedans.

    Mais comme tu le dis dans ton texte, par exemple mes ancêtres avaient des vignes aux Tarterets et maintenant c'est une cité qui fait beaucoup parler d'elle aux infos.

    Au plaisir de te revoir

    Véronique

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