2017-05-26

Les deux sœurs de Claude Sauvade

Découvrir les vrais parents de Claude Sauvade apporta deux sœurs cadettes dans les branches de l’arbre de notre ancêtre.
Leurs mariages les conduisirent à des vies bien différentes : l'une dans un château, l'autre dans un moulin.

La plus jeune, Jeanne Marie, était inscrite tout en haut d’une liste généalogique. Merci Arlette de m’avoir communiqué son aïeule jusqu’aux contemporains.  Mais à cette époque-là, je pensais qu’Anne et Jean Baptiste étaient  la tante et l’oncle  de Claude. 
Il se trouve finalement qu’Anne Fayolle de la Bruyère et Jean Baptiste Sauvade sont nos aïeux communs (je l’explique dans l’article précédent).

Voici le chronogramme de la famille en 1805.


Les trois enfants de ce couple sont nés à Ambert, au Moulin Richard-de Bas,
en 1779_ 1780 et 1781

Jeanne Marie est née le 12/12/1781.
  • Elle avait 25 ans lorsqu’elle épousa François Dandrieux, le 7 janvier 1806, à Ambert. François était à cette époque compagnon papetier, il entrait ainsi, par ce mariage, dans une grande famille de papetiers. Les témoins étaient les oncles par alliance : Claude Micolon et Claude Sauvade Sauvade (ainsi dénommé à la mode d’Ambert, pour avoir épousé Marie Sauvade). Ils ont signé avec l’épouse […]« ce que l’époux n’a sceu faire de ce enquis »


Moulin Richard-de-bas, Ambert

Jean, le père de Jeanne Marie venait de décéder, dans cette maison, quelques mois auparavant, le 21 octobre 1805. 
Anne, sa mère, habitant à Montbrison, a donné une procuration, mais n’était pas présente au mariage.

Hélène Sophie est née le 23/10/1780
  • Elle avait 32 ans, le 30 juin 1813, lorsqu’elle épousa Jacques Joachim Louis Le Blanc d’Éguilly « ancien capitaine d’artillerie âgé de soixante deux ans cinq mois vingt huit jours », comme il est noté très précisément dans leur acte de mariage. Elle vivait dans la région parisienne Le Pin, en Seine-et-Marne.

La mère  d'Hélène Sophie, résidant à Saint-Germain-en-Laye a signé une procuration.
Le vieil époux est mort neuf ans plus tard, à Éguilly (Aube) où il avait hérité d’un très ancien château.

Château d'Eguilly, Aube

  • Hélène s’est remariée, quatre ans plus tard, avec Jean Baptiste Jacques Chary, habitant Éguilly. Il avait 46 ans, soit seulement un an de plus qu’elle. 

Hélène est décédée en 1854, en son domicile, le château d’Éguilly qu’elle a donc hérité de son premier mari.

J’ai consulté les recensements d’Éguilly 
En 1836, seize personnes vivent à cette adresse avec le couple. Le château est très grand.
En 1841, apparaît Henriette Sauvade comme fille adoptive (est-ce une parente adoptée ?)
En 1846, elle est chef de ménage et vit avec Léocadie M, (qui serait sa petite fille ?)
et Marie Joubert, sa nièce âgée de 60 ans, cinq ans de moins qu’elle.
(Il reste à les replacer dans l’arbre ce que je ne sais pas encore faire.)

Post scriptum
Claude Sauvade avait en fait trois sœurs.
  • Une sœur aînée, se nommait Hélène, comme sa tante maternelle. Elle est née à Ambert le 16/09/1771
Celle-ci était la marraine de sa sœur Hélène Sophie, à qui elle a donné son prénom. Elle avait alors neuf ans. 
Ensuite j’ai perdu sa trace.


Suivez les liens pour voir les articles qui racontent :

➢La maison où est née la famille Sauvade : le moulin de Richard
➢L'épouse de Claude Sauvade : Antoinette Poutrain  
➢L'oncle de Claude Sauvade : Jacques Sauvade 
➣L'oncle de Claude Sauvade : Benoist Sauvade au destin tragique 

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